Christ, le coeur de la communion : L’unité en Christ et la fin des divisions - partie 2

Un autre constat profondément triste que nous pouvons observer au sein de l'Église, c’est la présence de groupes ou de clans. Malheureusement, cette tendance se développe parfois sous nos yeux sans que nous en soyons pleinement conscients. Pourtant, la Parole de Dieu nous rappelle que dans 1 Jean 1:1-3, la communion fraternelle est bien plus qu’une simple coexistence entre croyants. Elle est une union profonde et divine avec le Père et son Fils, Jésus-Christ :

« Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; car la vie a été manifestée, et nous l'avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée. Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi, vous soyez en communion avec nous. »

La communion chrétienne, comme l'exprime ce passage, n'est pas une simple interaction sociale ; elle découle de notre relation intime avec le Père et le Fils, et c'est ce lien qui nous unit véritablement les uns aux autres. Celui qui est en communion avec Christ ne peut être séparé des autres croyants, car nous partageons tous un même Esprit, une même vie.

Il est donc inconcevable que des clans se forment au sein de l’Église, car l’unité en Christ est indissociable. L’Église de Jésus-Christ doit être un lieu où l’amour et la vérité prévalent, où tous les croyants, quels que soient leur passé, leurs préférences ou leurs différences, sont unis en un seul corps, sous la direction de notre Sauveur.

Malachie 2:10 nous interroge :

« N'avons-nous pas tous un seul père ? N'est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi donc sommes-nous infidèles l'un envers l'autre, en profanant l'alliance de nos pères ? »

Cette question résonne profondément dans nos cœurs, car elle nous pousse à réfléchir sur la manière dont nous vivons cette unité. L'Église doit être un lieu où les divisions cèdent la place à l'amour véritable, à l’unité. 1 Corinthiens 1:10 nous exhorte avec force :

« Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment. »

Notre appel est clair : une Église unie dans le même esprit, sous le même Seigneur, sans aucune séparation entre ses membres.

Dans 1 Corinthiens 12:12-13, Paul nous rappelle que, tout comme le corps humain, l’Église est une entité unie, malgré sa diversité :

« Car comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre,

ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit,

pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. »

Christ est notre seul terrain d’entente, et c’est Lui seul qui doit être au centre de nos vies. Nos différences sociales, culturelles, ou même familiales ne doivent pas être des facteurs de division. Au contraire, elles devraient refléter la beauté de l’œuvre de Dieu qui rassemble des peuples de toutes les nations, de toutes les cultures, sous un même Christ. Il n'y a ni Grecs ni Juifs, ni riches ni pauvres, ni jeunes ni vieux — tous sont un en Christ.

Nous devons réaliser que, si l’amour fraternel semble parfois difficile à vivre, c’est parce que notre cœur humain, tout comme celui de Christ, doit passer par un processus de purification. Ce n’est pas notre caractère ou nos préférences personnelles qui doivent nous définir, mais notre engagement en Christ. En Lui, nous trouvons notre unité véritable.

Lorsque nous nous laissons transformer par l’amour de Christ, il devient plus facile de voir notre frère ou notre sœur, non plus comme un étranger, mais comme un membre de la même famille. Souviens-toi, Église : n'étais-tu pas, toi aussi, trop différent de ton Dieu ? Et pourtant, Il est venu à toi, Il t’a aimé, Il t’a accueilli dans sa famille.

Comment pouvons-nous négliger ce que Christ a fait pour nous ?

Comment pouvons-nous dire aimer Dieu, tout en négligeant son enfant, pour qui Jésus a versé Son sang ? Comment pouvons-nous ignorer nos frères et sœurs, tout en élevant les mains vers le ciel pour adorer celui qui nous a aimés au prix de sa propre vie ?

Les commandements de Jésus sont clairs :

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Marc 12:30-31)

Ce commandement est le fondement même de l’Évangile. En Christ, nous devons nous aimer les uns les autres, comme Il nous a aimés. En effet, lorsque nous vivons selon ces principes, nous témoignons de l’amour inébranlable de Dieu pour nous, et c’est cet amour qui devrait être le fondement de toutes nos relations.

Dans l'Apocalypse 22:12-14, Jésus nous dit :

« Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'il a fait. Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer dans la ville sainte. »

Nous, l’Église, devons prendre conscience de l’appel divin à l’unité, à l’amour et à la vérité. Que ce message nous conduise à revenir à notre premier amour — l’amour de Christ — et à nous aimer les uns les autres comme Il nous aime.

L’Église doit être un lieu de guérison, de transformation, où le monde peut voir l’amour véritable. Que Dieu brise en nous tout esprit de division et qu’Il nous unisse dans l’amour du Christ.

Gloire à Dieu !